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Mairie Place Eglise Guiscriff Morbihan 4156

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guiscriff

Guiscriff est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.
Le nom breton de la commune est Gwiskri.
L'origine du nom Guiscriff est énigmatique. Il pourrait venir de Guic, terme issu du latin vicus et signifiant le bourg que l'on retrouve dans les noms des localités de Guissény et Guimiliau et de Criff, nom d'un saint difficile à identifier.
La commune de Guiscriff est une vaste commune rurale du centre Bretagne appartenant à la Cornouaille morbihannaise. Avec une superficie de 85,46 km2, elle se classe au deuxième rang des communes les plus grandes du Morbihan derrière Languidic. Son chef lieu, le Bourg de Guiscriff, est situé à 35,2 km à vol d'oiseau à l'est de Quimper et à 39,9 km au nord-ouest de Lorient. Vannes, la préfecture dont elle dépend, est distante de 79,2 km2. Son territoire est bordé au nord-est par la rivière Inam ou Ster-Laër principale affluent de la rive droite de l'Ellé et au sud par le ruisseau de Saint-Eloi. L'Inam sert de frontière naturelle avec les communes limitrophes de Gourin, Le Saint au nord-est et Le Faouët à l'est. Les autres communes limitrophes ont pour nom Roudouallec au nord-ouest, Scaër à l'ouest, Saint-Thurien au sud, Querrien et Lanvénégen au sud-est.
Climat
Le climat de Guiscriff est un climat tempéré de type océanique dégradé. Le secteur de Guiscriff est le plus arrosé du Morbihan. La moyenne des précipitations annuelles y est de 1200 millimètres contre un peu plus de 600 à Belle-île. La moyenne des températures annuelles y est de 10 °C3.
Relief et géologie
La commune est vallonnée et son territoire s'étage entre 70 mètres d'altitude au niveau de la vallée de l'Inam près de Rosanvé et 237 mètres au voisinage de Miné Nonnenou. Les principales hauteurs se trouvent dans la partie méridionale de la commune. De ces hauteurs on peut jouir d'une belle vue vers le lointain en direction des montagnes Noires.
Le sous-sol guiscrivite est constitué de roches métamorphiques de faible degré et de roches granitiques correspondant aux couches de moyenne profondeur de la chaîne hercynienne, une ancienne chaîne de montagne aujourd'hui fortement érodée. Les terrains des deux tiers nord de Guiscriff sont ainsi des schistes et des micaschistes tandis que ceux du tiers sud sont des leucogranites (granites contenant des cristaux de mica blanc) 4.
Les sols les plus pauvres (sommets et collines granitiques) sont laissés aux landes et aux taillis, ainsi que les terrains en forte pente, tandis que les sols les plus lourds, d'origine schisteuse, grâce à la couche d'argile superficielle, sont voués aux cultures.

Le bourg constitue la principale agglomération. Il occupe une position légèrement excentrée au nord-ouest de la commune. Le reste de la population se disperse dans plus de 200 lieux-dits et écarts reliés entre eux par un étroit maillage de voies secondaires. Ces derniers ont pour la plupart des noms à consonance bretonne. Il s'agit souvent de toponymes anciens dont l'existence est attesté au XVIe siècle. Mais d'autres remontent au XIXe siècle, à une période d'intense défrichement des landes. Par ailleurs certains villages ont été rebaptisés pour divers raisons. Ainsi les villages nommées auparavant Talhoet, Toulgoet et Listriec Bras se nomment aujourd'hui respectivement Saint Eloi, Saint Maudez et Locmaria. En effet dans ces villages furent édifiées des chapelles dont le nom se substitua à l'ancien en quelques décennies. Les villages dont le nom associe le préfixe ker signifiant village à un patronyme sont les plus nombreux. On en compte 53 au total.
Lieux dits et écarts
Bannalou : les genêts
Bigodou
Bonizac : résidence du dénommé Laesec (l'aisé)
Bonne Comtesse : résidence du dénommé Contes
Botréal :
Boudoubanal : bosquet à genêts
Bourgéal : bourg du dénommé Jezequel
Braoulec
Brohat : colline boisée
Brunot
Cadigué et Cadigué Vihan
Cosquer Saint Antoine : vieux village de Saint Antoine
Crémillet
Croissant,le : la croisée des chemins
Fornigou : les petits fours
Guirzout : la ceriseraie
Hirgoat : le long bois
Kerglemes : village du dénommé Clement
Kerhervé : village du dénommé Hervé
Kerhoadic : village du dénommé Coadic
Kerhouriou
Kerhoz : village du dénommé Le Coz
Kerjulien : village du dénommé Julien
Kermabaudren : village du fils d'Audren
Kervenozael
Kerviniou
Languédoret : ermitage de Cadoret
Lobou : les cabanes
Locmaria : lieu consacré à la vierge Marie
Magor : muraille
Merdy,le : maison du chef
Nanc : l'angle
Ninez d'en bas : l'île d'en bas
Nonnenou : les frênes
Penandréo : le bout de la trève
Penanster : le bout de la rivière
Penanvern : le bout de l'aulnaie
Penarjun : le bout du marais
Penéhoc : le bout du Naïc, appelé autrefois le staer Ehoc
Penguilly : le bout du bocage
Penhoat : le bout du bois
Penpicou
Poulfanc : la mare boueuse
Quillernan
Rest,le : essart de landes
Restarcorre : l'essart du dénommé Le Corre
Restarfloc'h : l'essart du dénommé Le Floc'h
Rosquennec: l'essart du dénommé Guezennec
Runglas : colline verte
Saint Eloi autrefois Talhoet : face au bois
Saoutalarin : terre d'Alarun
Stang Ludu : la vallée aux cendres
Tréfuret
Tréonec autrefois Coat Treguezenec puis Trevenec
Treuzéva
Ty Jambou : maison du dénommé Jambou
Logement
En 2006 on recensait 1480 logements à Guiscriff. 1061 logements étaient des résidences principales (71,7%), 234 des résidences secondaires (15,8%) et 186 des logements vacants (12,6%). Sur ces 1480 logements 1396 étaient des maisons (94,3%) contre 69 seulement des appartements (4,7%).
Plusieurs monuments mégalithiques datant de la fin du Néolithique ont été recensé sur le territoire guiscrivite :
allée couverte de Kerviniou : allée couverte de 10 mètres de long, avec une dalle de couverture en place très fine5
menhir de Ty Jambou
menhir à Botréal dit « Men Falc'h » (aujourd'hui disparu)
ainsi qu'un tumulus appelé tumulus de l'ermitage datant de l'âge de bronze moyen.
Histoire
Maisons nobles
Sous l'Ancien Régime, Guiscriff comptait deux maisons nobles: celles de Gournois (famille du Bot du Grego) et de Kervelaouenne, avec les fiefs de Toulgoat (famille de Benervenne en 1400, puis de Kergus de Kerstang).
XIe et XIIe siècle
1058 : Première mention de la paroisse de "Guiscri" dans le cartulaire de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Donation à l'abbaye des villages de Cadigue et Quillernan par Auffret vicomte de Gourin.
Entre 1088 et 1114 les moines de l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé fondent un prieuré à Pont-Briant suite à la donation de nombreuses terres dans la région à l'abbaye. Parmi les principaux donateurs se trouvent le duc de Bretagne Alain Fergent et le vicomte de Gourin Tanguy Ier.
Vers 1113 un dénommé Cadoret se fit religieux à Sainte-Croix de Quimperlé et apporta en offrande à l'abbaye deux villages de Guiscriff dont l'un s'appelait Saint-Alarun où se trouvait une chapelle dédiée à Saint-Hilaire.
XVIIe siècle
Le prédicateur Julien Maunoir rend deux fois visite aux habitants de la paroisse entre 1646 et 1668.
En 1675 éclate en Bretagne la Révolte des Bonnets Rouges. Les habitants de la paroisse participent activement aux pillages de la demeure du fermier des devoirs de Carhaix, de l'auditoire de la sénéchaussée de Gourin et du château de Kergoet en Saint-Hernin. Parmi les 17 paroisses qui doivent verser 50 000 £ de dédommagements au sieur de Kergoet, Guiscriff est imposée à hauteur de 3000 £. Cependant les habitants réussissent à obtenir du duc de Chaulnes une sauvegarde contre le logement des troupes.
XVIIIe siècle
1720-1721 : Entre le 3 juin 1720 et le 18 octobre 1721 les enterrements à Guiscriff ont été mouvementés suite à un arrêt de la cour du 16 août 1719 défendant l'inhumation des corps dans l'église paroissiale. Certaines familles ont outrepassé cet arrêt quitte à enterrer leurs proches « sans assistance ni ministère d'aucun prêtre ». Parfois « avec grand tumulte » ou de force après avoir fermé les portes de l'église, parfois contre la volonté du défunt ou de son conjoint.
1790 : Rattachement de Guiscriff au Morbihan. Pour fournir à Quimperlé un hinterland à l'Est situé dans le Finistère, les députés bretons cèdent plusieurs paroisses situées sur la rive droite de la rivière Ellé au Morbihan dont Guiscriff. Ces communes se retrouvent isolées par leur langue. On y parle le breton cornouaillais alors que le reste du département parle le breton vannetais ou le gallo. Sur le plan pratique, une des conséquences de ce découpage administratif fut que jusque dans les années 1940, on imprima à Vannes des livres de prière et cantiques particuliers, assortis de la mention : « Escopti Guened, evit bro Gourin hag ar Faoued » (Evêché de Vannes, pour les pays de Gourin et du Faouët) 6.
1792-1800 : En 1792 les habitants de Guiscriff s'opposent à la réquisition des grains et du bétail ainsi qu’aux assignats. En 1793 ils refusent la levée des conscrits et le remplacement des prêtres réfractaires par des prêtres constitutionnels. Pour rétablir l'ordre un détachement de 100 hommes et de plusieurs gendarmes est envoyé à Guiscriff le 4 octobre 1793. Tandis que la troupe se place le tocsin se déchaîne aux clochers d'alentour et des coups de fusils partent des maisons. Le cimetière et le presbytère sont pris d'assaut par les Républicains qui font une douzaine de prisonniers. Il faut l'annonce de l'envoi de troupes supplémentaires pour que les officiers municipaux acceptent de remettre le montant des contributions de la commune et le contingent de jeunes recrues 7. À partir de 1794 Guiscriff, comme les communes alentours, est un bastion chouan où se succèdent les escarmouches entre bleus et blancs.
XIXe siècle
1840 : Partage et mise en valeur des grandes landes de Guiscriff entourant le bourg à partir de 1840. Ces landes occupaient plus de 10% de la surface communale (865 ha).
1896 : Mise en service en août 1896 de la ligne de chemin de fer à voie métrique Rosporden-Carhaix.La ligne dessert huit arrêts intermédiaires dont le Bourg de Guiscriff. Elle sera désaffectée en juillet 1967 puis aménagée en voie verte interdite à la circulation automobile.
XXe siècle
La commune paie un lourd tribut lors de la Première Guerre mondiale puisque 278 jeunes Guiscrivites décèdent au combat ou des suites de leurs blessures selon les chiffres du monument aux morts communal.
En 1965 la commune aménage à proximité de Keranna une piste d'aérodrome en herbe. La piste sera par la suite prolongée en 1975 pour atteindre une longueur de 960 m puis enrobée en 1981. Enfin des hangars seront construits pour parquer les aéronefs.
Lieux et monuments
l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XVe-XVIe siècle):
L'église, en forme de croix latine et à faux transept, porte les dates 1670 et 1723, dates de différentes restaurations. Les parties les plus anciennes de l'édifice datent du début du XVIe siècle. La tour porche, de style baroque, a été rajoutée au XVIIe siècle. La flèche et la chambre des cloches sont des remplois de l'ancienne église paroissiale de Scaër. Leur montage date de 1893. Les seigneurs de Penehoc y jouissaient des droits de prééminence en 1630 et Jacques de Kergus, seigneur de Kerstang, à cause de sa terre de Kervelaouen, en 1685.

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
Resolution: 8286x4143
Taken: 26/06/2011
Uploaded: 16/08/2011
Published: 18/08/2011
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Tags: mairie; village
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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