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Chapelle St Barbe Le Faouet Morbihan France 3576
Cornouaille

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Faou%C3%ABt_(Morbihan)

Le Faouët/Ar Faoued fait partie de la Cornouaille morbihannaise. Son territoire est délimité à l'ouest par le cours du ruisseau du moulin du Duc (frontière avec la commune limitrophe de Le Saint), au sud-ouest par celui de la rivière Inam (frontière avec les communes limitrophes de Guiscriff et Lanvénégen) et à l'est par celui de la rivière Ellé (frontière avec les communes limitrophes de Priziac et Meslan). La confluence de l'Ellé et de l'Inam constitue l'extrémité sud de la commune.
La ville est installée sur une colline qui culmine à 152 mètres d'altitude. Au centre de la ville, se trouve les célèbres halles du xvie siècle, vers lesquelles convergent les routes des villages voisins. La route départementale 769, une voie rapide reliant Lorient à Roscoff, contourne par l'est la ville en décrivant une grande courbe. Le plateau de Sainte Barbe, au nord-est de la petite cité, sur lequel est construit un clocher-beffroi abritant une cloche, surplombe de plus de 100 mètres le cours de l'Ellé. Ses versants abrupts, au sud et à l'est, sont occupés par une belle futaie. On y a construit au xvie siècle, sur un terrain exigu, une chapelle dédiée à Sainte Barbe.
A environ 2 km au sud de la ville, le bourg de Saint Fiacre, qui s'est développé à proximité de la chapelle homonyme, constitue une importante agglomération secondaire. En 1793, on y recensait 129 habitants.
Préhistoire
Plusieurs trouvailles attestent d'une présence humaine à l'âge de bronze sur le territoire de la commune. Ainsi une hache de combat en cuivre arsenié a été découverte en 1882 au village de Kersoufflet et un petit dépôt de 14 haches à douille, sorte de monnaie avant l'heure, a été découvert en 1909 au village de Keranval.
Histoire
Le Faouët dépendait du présidial de Quimper (sénéchaussée de Gourin) et de l'évêché de Cornouaille. La population parlait en majorité le Breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique des années 1950-60 qui a vu le français dépasser, puis marginaliser le breton. Le Cornouaillais n'est utilisé que dans cinq communes du canton de Gourin et trois communes du canton du Faouët, tandis que les autres bretonnants du département du Morbihan parlent le Breton vannetais. Pour tenir compte de ce particularisme local, on imprima à Vannes jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale des livres de prière et cantiques particuliers, assortis de la mention : « Escopti Guened, evit bro Gourin hag ar Faoued » (Evêché de Vannes, pour les pays de Gourin et du Faouët).
Les seigneurs du Faouët
Le Faouët était le siège d'une seigneurie. Les premiers seigneurs, dont nous ignorons le nom, furent sans doute des cadets des Vicomtes de Gourin. Plusieurs familles se succédèrent par la suite à la tête de celle-ci : les Boutteville, originaires de Normandie, du xive au xvie siècle puis suite à une alliance les Goulaine du xvie au xviie siècle, puis les Du Fresnay, puis en 1740 les Argouges de Rannes et enfin à la veille de la Révolution les Montreuil. La seigneurie fut érigée en baronnie en1495 par la duchesse Anne de Bretagne. La famille de Boutteville, a laissé le souvenir d'une famille de grands bâtisseurs. On leur doit notamment la construction des chapelles de Saint Fiacre et de Sainte Barbe, des joyaux de l'art gothique flamboyant, et des halles du Faouët. Ils occupèrent des charges importantes de chambellan du duc François II et du roi de France François Ier. Leurs armes servent aujourd'hui de blason à la ville du Faouët. Les Goulaine participèrent activement aux guerres de la ligue. Bien qu'ils aient soutenu Mercoeur dans ses visées séparatistes ils réussirent à obtenir le pardon du roi en raison de leur droiture. Claude II de Goulaine, le dernier des Goulaine, démembra le domaine de la baronnie et vendit séparément les différentes parties. René Du Fresnay de Coetcodu dont la famille était originaire de Langoëlan lui acheta en1644 le château du Faouët et de nombreuses terres. Les seigneurs du Faouët percevaient de nombreux droits et taxes dont un droit de passage sur les différents ponts permettant d'accéder à la ville : le pont Dynam à l'ouest, le pont de la Coutume au sud et le pont Tanguy à l'est.
Les Halles
L'existence des halles est attesté dès 1542. Celles-ci sont mentionnés dans un aveu du seigneur du Faouët où il y est dit qu'elles lui appartenaient de temps immémorial. Il s' y tenait marché tous les mercredis, ainsi que neuf foires annuelles, puis quartoze à partir du XVIIe siècle. Elles constituaient un revenu substantiel pour le seigneur du lieu qui percevait diverses taxes. La plus rentable était celle dite de la « grande verge » prélevée sur les papiers (110 livres par an), venaient ensuite la « place des estaulx » (22 livres/an), la « place de cuyr » (8 livres/an), la « place de laine » (8 livres/an) et la « coutume des mareschaulx » (20 sous/an). L'édifice sera racheté par la municipalité en 1815 à la famille d'Argouges de Ranes et faira l'objet par la suite de nombreuses restaurations

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Copyright: Dieter Kik
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Taken: 26/06/2011
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Published: 15/07/2011
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Tags: chruch; gotic
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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