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Saint Yvi Finister France 4227
Cornouaille

http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Yvi

La commune a officiellement retrouvé l'orthographe Saint-Yvi le 12 septembre 2005

 Longtemps, l'orthographe était erronée (Saint-Yvy) par suite d'une erreur de l'INSEE.
La commune de Saint-Yvi , érigée en paroisse en 1818, a été formée par la réunion de deux anciennes trèves d'Elliant : Locmaria et Saint-Yvi.
La commune doit son nom à saint Yvi (connu aussi sous d'autres noms comme saint Ivi ou David de Ménevie), moine celte d'origine galloise du viie siècle qui vint un jour planter son bâton de pèlerin au cœur de l'immense forêt qui couvrait alors la plus grande partie de la péninsule armoricaine.
De son petit monastère et du pont construits par ses soins naquit une modeste bourgade qui devint une ville lorsque les vicomtes de Rohan la choisirent pour être la capitale de leur fief : Pontivy.
Ce monastère ne tarda pas à rayonner. Les moines parcouraient inlassablement toute la presqu'île armoricaine, et spécialement le sud de Pontivy à Brest. Ils aidaient à défricher les forêts et évangélisaient les âmes. En plus de Pontivy, il semble qu'ils avaient deux centres d'évangélisation : l'un à proximité de Quimper : Saint-Yvi, l'autre aux abords de Brest : Saint-Divy.
Il existe une autre version quelque peu différente. D'après l'ouvrage de Dominique Lobineau Saints de Bretagne paru en 1717, Saint-Yvi serait originaire d'Écosse. Lorsque ses parents, Branon et Egida, meurent il est recueilli par Saint Cuthbert évêque de Lindisfarne. Là, après avoir été ordonné diacre il prit ensuite l'habit religieux. Il acquit une grande réputation grâce à ses vertus et ses miracles. Fuyant cette notoriété il gagne l'Armorique où il débarque sur les côtes du Léon puis de là, il gagne le territoire qui constitue aujourd'hui la paroisse de Saint-Yvi où il finira sa vie (viie ou viiie siècle). Son corps sera rapatrié plus tard en Angleterre (xe ou xie siècle) et reposera dans l'église du monastère bénédictin de Wilton dans le comté de Wilts où son culte sera célébré pendant longtemps.
Yvi ou Yvy ?
Le débat dure maintenant depuis plusieurs années. Pour l'INSEE le nom de la commune s'orthographie « Y.V.Y ». Pourtant des documents anciens comme les cartes de Cassini levées avant la Révolution orthographient « Y.V.I » de même que le procès-verbal de 1789 de l'assemblée primaire des cahiers de doléances de la paroisse d'Elliant. C'est pourquoi le Conseil municipal de la commune a, par délibération, demandé que cette orthographe initiale soit officiellement reconnue. Un courrier de la Préfecture du Finistère en date du 12 août 2005 informe que le Conseil d'État vient de satisfaire la demande du conseil municipal et que la correction est imminente.
Les traces du passé
À défaut de monuments mégalithiques (hormis le menhir couché de Stang ar Besq), l’antiquité de Saint-Yvi est établie par divers vestiges d’ouvrages défensifs remontant pour la plupart aux époques gallo-romaines, mérovingienne et carolingienne.
Citons parmi les plus apparents : le retranchement rectangulaire du Bois de Pleuven, la motte de Hilbars entourée de traces de douves, l’enceinte presque circulaire de Créac’h Miquel les substructions de Kéréonnec, le champ de Kerambars dit « camp de César ».
Il est à présumer que ces ouvrages constituaient une étape entre Rosporden et Quimper et servaient de protection aux villas établies à Elliant, au nord et à Locmaria-an-Hent au sud.
Une annexe de la Commanderie de l’Ordre de Malte existait au village de Créac’h Miquel. Malheureusement depuis la Révolution il n’en subsiste aucune trace.
C’est en contre-bas de ce village que s’élève, en bordure de l’antique voie du Tro-Breizh (Tour de Bretagne), la pittoresque chapelle de Locmaria-an-Hent (en français, Notre Dame du Chemin).
Cette chapelle, Notre Dame de la Source, classée monument historique fut construite aux XVe et XVIe siècles. Elle constituait la deuxième étape du Tro Breiz entre Quimper et Vannes. Elle présente d'ailleurs la particularité de posséder une cheminée qui permettait aux pèlerins de se chauffer.
Le mobilier de cette chapelle comprend de nombreuses statues anciennes : Crucifix, Vierge de Pitié, sainte Anne, saint Jean-Baptiste, saint Symphorien, saint Isidore. Cette dernière statue représente le patron des laboureurs en costume breton local : chapeau rond à brides, gilet brodé, braies bouffantes. Le retable du maître-autel qui date du xviie siècle, est orné de quatre bas-reliefs représentant le Baiser de Judas, le Christ devant Pilate, la Flagellation et le Portement de Croix.
Près de la chapelle se dresse un ossuaire gothique à arcades tréflées et, un peu plus bas, une fontaine des dévotions dite des « Sept Saints ».
Autre vestige du passé digne d'intérêt : le manoir fortifié de Toulgoat datant de 1545, avec un magnifique porche surmonté d'un chemin de ronde avec machicoulis d'où la vue en direction du sus est d'importance puisque de là on découvre la baie de Concarneau. Cet ensemble est classé monument historique et appartient à la famille Gouzien..
Dans le bourg, se dresse l’église paroissiale de style gothique avec des modifications apportées au xviie siècle. À l’intérieur de l’église on peut voir la statue en bois polychrome de saint Michel. Cette statue, classée mobilier historique, a pour caractéristique de représenter Saint-Michel foulant aux pieds un diable et une diablesse, contrairement à toutes les traditions. La statue de Saint-Yvi est également digne d’attention.
À proximité de l’église, dans l’ancien cimetière, s’élève un petit calvaire au fût tordu en spirale sur lequel font saillie quatre têtes humaines formant consoles. Enfin, à l’entrée de l’enclos, on découvre un élégant ossuaire à arcades tréflées de même nature que celui de Locmaria.
La ruralité
Saint-Yvi, connut pendant des siècles une activité uniquement agricole. Comme dans beaucoup de communes de Bretagne, le territoire était partagé entre une multitude de petites exploitations familiales. Rares étaient les grandes fermes et même lorsqu’un territoire assez vaste appartenait à un grand propriétaire, celui-ci était exploité par plusieurs métayers. Le bourg se réduisait alors à quelques maisons implantées autour de l’église paroissiale. L’activité artisanale était elle aussi réduite et orientée vers le monde agricole : forge, maréchal-ferrant, café-épicerie-boulangerie. Il est vrai qu’à l’époque et ceci au moins jusqu’au premier quart du xxe siècle on ne déplaçait pas tous les jours pour venir au bourg. On vivait quasiment en autarcie, et on retrouve traces de ce mode de vie au travers de quelques vestiges comme les fours à pain (Trévinec, Gourguennou, Creac’h Miquel).
Le poids de cette ruralité se retrouve dans l'établissement des cahiers de doléances de 1789. À l'époque, Saint-Yvi, Locmaria an Hent et Rosporden sont des trèves, c'est-à-dire des succursales, de la paroisse d'Elliant.
Lorsque le 5 avril 1789, l'assemblée chargée d'établir les doléances pour la paroisse mère se réunit à Elliant, elle compte parmi ses membres 10 représentants de Saint-Yvi et deux de Locmaria an Hent. On retrouve dans ce cahier les protestations habituelles contre la lourdeur des impôts et le poids des corvées. Le cahier souligne aussi la grande injustice établie par le fait que ces impôts et corvées sont supportés uniquement par le Tiers et que Noblesse et Clergé y échappent. Le vote par tête et non plus par ordre est aussi réclamé avec force pour la réunion des États à Versailles. Enfin on s'y plaint de la sousestimation du monde rural. On peut en effet y lire ceci : « Ils se plaignent de ce que les représentants de l'ordre du Tiers État sont toujours pris dans les villes et jamais dans les campagnes, ce qui conduit à l'oppression du paysan et du cultivateur dont on ne connaît jamais les besoins, parce qu'on ne les consulte pas. »
Cette assemblée élira ses députés pour l'assemblée de Sénéchaussée de Concarneau dont la paroisse d'Elliant faisait partie. Ces députés, parmi lesquels figurent un dénommé Charles Le Tirant pour Saint-Yvi et un dénommé Jérôme Lahuec pour Locmaria, seront chargés de présenter et défendre les doléances de la paroisse mère d'Elliant.
Pourtant, une fois encore, les doléances du monde rural resteront en marge. En effet, lorsque se réunira l'assemblée inter sénéchaussées de Concarneau et de Quimper, les 3 députés désignés pour Versailles seront des Quimpérois : le sénéchal de Quimper, un négociant et un avocat. Le Tiers sera en définitive davantage représentatif de la bourgeoisie de robe et des affaires que du monde rural.
Dans ces traces du passé, il est intéressant de noter un certain nombre de patronymes que l'on retrouve encore de nos jours : Le Tirant, Le Meur, Le Bourhis, Le Gac, Cotten, etc. L'ancrage de familles sur un même terroir, c'est là aussi sans nul doute un trait marquant de la ruralité. Pendant longtemps, au moins jusqu'au début du xxe siècle, le monde rural n'a été que très peu affecté par les flux migratoires. À l'époque l'horizon du paysan ne dépasse pas les limites géographiques de la paroisse ou de la commune. On naît, on vit, on meurt sur sa terre.

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Copyright: Dieter Kik
Type: Spherical
Resolution: 8754x4377
Taken: 28/06/2011
Загружена: 28/06/2011
Published: 28/06/2011
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Tags: chruch; gotic; britany
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Cornouaille Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Capitale historique Quimper Langue(s) Français - Breton Religion Catholique Superficie 5 979 Km² Population 456 307 (1999) Gwenn ha du.svg Portail de la Bretagne La Cornouaille (Kernev, Bro Gernev en breton) est un pays de Bretagne (à ne pas confondre avec la Cornouailles britannique, dont le nom s'écrit avec un "s"). Le gentilé de la Cornouaille bretonne est cornouaillais  e (le gentilé de la Cornouailles britannique est cornique). Étymologie Cornouaille se dit Kerne, Kernev ou Bro Gerne en breton, et Cornugallia en latin, parfois « Cornubia ». * Il est possible que ce nom lui ait été donné en référence à cette région de Cornouailles (Kernow), tout comme l'actuel Devon (ancienne Dumnonia) a donné son nom à la Domnonée qui désignait la côte Nord de la Bretagne au Haut Moyen Âge. * Selon une autre hypothèse qui a eu longtemps cours, le nom serait d'origine anglo-saxonne et signifierait « Le pays des étrangers » en référence au cantonnement des Celtes d'Outre-Manche par les envahisseurs angles, saxons, jutes et frisons. * Une troisième hypothèse, basée sur la traduction latine cornugallia, est invoquée par certains auteurs : cornugallia signifierait le coin de la Gaule, relativement à la situation géographique de la Cornouaille bretonne. Antiquité tardive Les deux Cornouaille(s) trouvent plus vraisemblablement leur origine commune à la fin du IIIe siècle : les incursions de pirates saxons, frisons et scots, associées aux pillages des bagaudes, contraignent les villes armoricaines (entre autres) à s'entourer en urgence de murailles dont les restes se voient encore à Alet, Brest, Nantes, Rennes et Vannes. Devant l'incurie de l'empire romain, le responsable de la défense des côtes, le ménapien Carausius (puis son successeur Allectus) établit entre 288 et 296 un empire séparé sur les côtes nord et sud de la Manche pour les garantir des invasions. L'empereur Constance Chlore les vainc en 293 et 296 et, ayant rétabli l'unité de l'empire de ce côté, organise la défense côtière en transférant des Bretons en Armorique à partir de 296-297. Ces Bretons sont des Cornovii, peuple sans doute fidèle à Rome et choisi pour ce motif. Le chef-lieu de leur cité est à Viroconium Cornoviorum (l'actuelle Wroxeter) et ils occupent plus au nord le port de Deva (Chester). Les Cornovii étant chargés du contrôle militaire des pointes occidentales de la Bretagne et de l'Armorique, c’est-à-dire de l'ouest de la Manche, leur nom se serait conservé en ces lieux. Il ne s'agit donc pas d'une colonisation massive comme cela arrivera au VIe siècle, mais d'une occupation militaire. Le Tractus armoricanus et nervicanus (administration militaire chargée du contrôle de toutes les côtes de Boulogne à la Gironde), et son bras armé, la Classis armoricana (Flotte armoricaine), ne sont créés proprement qu'en 370, sous le règne de l'empereur Valentinien Ier. Haut Moyen Âge D'autres princes sont dits avoir régné sur les côtes nord et sud de la Manche occidentale, comme le roi de Cornouaille Daniel Drem Rud au VIe siècle, et le fameux comte Conomor assimilé au roi Marc de la Cornouailles britannique (Marcus Cunomorus). Entre 815 et 839, Egbert annexe le royaume breton de Cornouaille. La Cornouaille armoricaine est mentionnée pour la première fois et indirectement entre 852 et 857 quand « l'évêque de Saint-Corentin », Anaweten, est qualifié de Cornugallensis (adj. latin dérivé de Cornugallia). L'existence d'une commune d'Anjou dénommée « La Cornuaille » a suscité une hypothèse qui en ferait une appellation géographique ou militaire couvrant toute la Bretagne du Sud et faisant pendant à la Domnonée sur le rivage Nord au VIe siècle ou VIIe siècle. Formation de la Bretagne Au IXe siècle, il semble que le nom de Poher (pour Pou-Caer = Pays de la Ville ou Pays du Château ou Pays de Carhaix) se soit substitué à celui de Cornouaille. Par la suite, il fut réservé à la vallée de l'Aulne, dont la capitale était Carhaix. À la fin du IXe siècle, le comté féodal de Cornouaille reprend le nom de l'ancien royaume. Sa dynastie accède au trône ducal, il passa à l'évêque de Quimper qui devient comte-évêque de Cornouaille jusqu'au XIe siècle où deux frères s'en répartissent les dignités. La Cornouaille de nos jours Composée de 218 communes (sur la base des communes actuelles), la Cornouaille comptait - au dernier recensement de 1999 - 456 307 habitants pour une superficie totale de 5 979 km². Le nom a été repris officiellement en 2001 pour sa partie au sud d'une ligne Châteaulin-Scaër pour la circonscription de programmation « Pays de Cornouaille » composée de 112 communes (loi Voynet, 1999)


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